La capitale burkinabè se prépare à vibrer au rythme des enjeux miniers et environnementaux. La 7ᵉ édition de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) se tiendra du 25 au 27 septembre 2025 à Ouagadougou, au Centre international de conférences de Ouaga 2000.
Le comité d’organisation avec Doulaye SANOU, président du comité d’organisation, au milieu
Un thème au cœur du développement durable
Placée sous le thème : « Les défis de la réhabilitation et de la fermeture des mines en Afrique : quelle nouvelle vie pour les communautés locales ? », cette édition met en avant une question d’intérêt général : comment concilier exploitation minière, protection de l’environnement et avenir des populations locales.
Selon Doulaye SANOU, président du comité d’organisation, « il faut réconcilier production minière et préservation de l’environnement ». Un message qui résonnera au cœur des discussions de cette SAMAO 2025.
Un programme riche et inclusif
Conférences, panels, ateliers spécialisés… l’événement rassemblera experts, décideurs politiques, investisseurs, chercheurs et acteurs de la société civile. Sept sous-thèmes guideront les échanges, notamment sur l’impact des activités minières, les perspectives économiques et sociales, ainsi que les modèles de développement inclusifs pour les communautés locales.
La jeunesse au premier plan
Grande nouveauté : les étudiants seront au centre de cette édition. Ils auront l’opportunité de rencontrer des professionnels du secteur, d’assister à des conférences spécialisées et de participer à des ateliers interactifs. Cette approche vise à favoriser la transmission des savoirs et à sensibiliser la jeunesse à une gestion responsable et durable des ressources minières.
Avec plus de 2 000 participants annoncés, venant de divers horizons, la SAMAO confirme son rôle de rendez-vous incontournable en Afrique de l’Ouest pour repenser l’avenir du secteur minier. Elle renforce aussi la place du Burkina Faso comme hub régional pour les réflexions et innovations autour des ressources extractives et du développement durable. Le coup d’envoi est prévu le 25 septembre au Centre international de conférences de Ouaga 2000.
Djamila Compaoré