Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, a tenu, ce mardi 23 septembre 2025, une conférence de presse pour annoncer le lancement de la deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC). Prévue du 2 au 16 octobre, cette étape s’inscrit sous le même thème que la première : « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ».

Dès l’entame de son propos, le ministre de la Justice, Maître Edasso Rodrigue Bayala, a planté le décor en rappelant l’urgence du combat pour le civisme :
« Depuis des décennies, notre pays fait face à une crise de la citoyenneté caractérisée par l’effritement des valeurs sociales de référence et le regain spectaculaire de l’incivisme », a-t-il déclaré.
Cette deuxième phase vise, selon lui, à consolider les acquis déjà engrangés et à renforcer la sensibilisation. Lors de la première phase, son département a touché près de 1,5 million de personnes.
« Un engagement de plus en plus accru et perceptible, une mobilisation populaire autour des travaux d’intérêt commun, mais aussi la revalorisation de nos produits nationaux sont autant d’avancées à saluer », a-t-il souligné.

Durant quinze jours, les Burkinabè prendront part à diverses activités : montée des couleurs, conférences, caravane de citoyenneté active, projections de films, compétitions scolaires, opérations de salubrité, dialogue intergénérationnel, sans oublier la Nuit des “Étoiles du Faso” en clôture.
Le ministre a insisté sur la mobilisation attendue de tous : élèves, étudiants, stagiaires, acteurs économiques, institutions publiques et privées.
« Il s’agit de développer chez chaque citoyen des réflexes d’engagement patriotique et de participation citoyenne pour la défense de l’intérêt général », a-t-il expliqué.
Enfin, il a lancé un appel solennel :
« En tenant aujourd’hui cette conférence de presse, je voudrais inviter l’ensemble des citoyens à se mobiliser autour des activités et à y participer massivement. Ensemble, nous pouvons bâtir un Burkina Faso nouveau de dignité, de paix et de prospérité. »
Eugène KAM
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