Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, a effectué ce 1er octobre une visite au lycée privé Le Technicien de Ouagadougou. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du lancement de la rentrée scolaire, avec pour objectif principal d’encourager élèves, enseignants et personnel administratif.

« Nous sommes venus vous rendre visite, vous encourager et vous dire que nous entamons neuf mois de marche. Faites en sorte de tirer profit des connaissances, du savoir et de la pratique de vos enseignants, avec l’accompagnement des parents, de l’administration et du gouvernement. Vous devez faire en sorte que nous soyons fiers de vous », a exhorté le ministre devant les élèves au début de son intervention.
Devant les journalistes, Dr Savadogo a insisté sur la nécessité d’accorder une place centrale à l’enseignement technique et professionnel, souvent perçu comme secondaire.
« Dans ce premier établissement où coexistent enseignement général et enseignement technique et professionnel, nous voulons montrer que les deux systèmes doivent cohabiter. Si l’on continue avec un système général qui grossit et un système technique qui court derrière, on risque de ne jamais y arriver », a-t-il souligné.

L’ambition affichée est de porter la proportion des élèves inscrits en filières techniques et professionnelles de 5 % en 2025 à 60 % en 2050.
Former des techniciens pour l’industrialisation
Selon le ministre, la réussite de la politique d’industrialisation du Burkina Faso repose sur la disponibilité de compétences locales.
« Nous avons besoin de former des spécialistes, des experts, des techniciens rompus à la tâche et qui maîtrisent la technologie, afin que les industries qui seront mises en place soient portées par des Burkinabè. Sinon, jusqu’à présent, nous importons encore beaucoup de techniciens », a-t-il déploré.
Une visite saluée par les élèves
Les élèves du lycée privé Le Technicien ont exprimé leur joie de recevoir la visite ministérielle. Barkwendé Konkobo, élève en classe de terminale, témoigne :
« Nous sommes obligés maintenant d’avoir le bac, car le ministre nous a encouragés, et nous sommes fiers de lui. On se sent importants et privilégiés d’avoir eu le ministre devant nous. »

Après le lycée privé Le Technicien, le ministre a poursuivi sa tournée au CEG de Bonheur Ville, transmettant ainsi son message d’encouragement et de mobilisation autour de la réussite scolaire et de la valorisation de l’enseignement technique et professionnel.
Djamila Compaoré
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