Rahimo Football Club, tout juste couronné champion de la Fasofoot Ligue 1 2024-2025, s’apprête à entrer en lice dans le tour préliminaire de la Ligue des Champions africaine. Le club de Bama a signé une saison historique, remportant le championnat national, la Coupe du Burkina Faso et la Supercoupe AJSB, un triplé inédit qui le propulse désormais sur la scène continentale avec une ambition claire : briller au-delà des frontières.
Rahimo affiche ses ambitions
En conférence de presse d’avant-match tenue ce vendredi à Ouagadougou, le coach Jamil Benouahi a livré un message sans équivoque :
« L’objectif est clair, on ne vient pas jouer pour jouer. On vient pour gagner. »
Conscient de la montée en intensité du niveau de la compétition, il ajoute : « Le match de demain sera très différent de celui de la Super Coupe AJSB. C’est une autre compétition, une autre dimension. Nous devons nous adapter et concrétiser nos occasions. »
Mangasport, la régularité au rendez-vous
En face, l’AS Mangasport, champion du Gabon en titre, arrive avec une formidable constance. Les Mineurs ont terminé leur saison invaincus en championnat, enchaînant 19 victoires et 5 nuls. Une série impressionnante qui leur confère une confiance particulière avant d’affronter Rahimo.
Leur entraîneur, Kevin Djony, insiste sur le respect mais aussi sur l’ambition :
« Nous n’avons pas peur de l’adversaire. Nous le respectons énormément. C’est un jeu avant tout. ».
Pour son joueur Desni Yanga Yanga, l’objectif est clair :
« Nous sommes venus chercher un résultat pour passer au second tour. Nous venons ici pour gagner. Dans le cas contraire, nous ne devons surtout pas perdre ce match. »
Rendez-vous au Stade du 4-Août
Samedi 20 septembre, le Stade du 4-Août de Ouagadougou sera le théâtre de ce choc du tour préliminaire. Rahimo FC veut prolonger son rêve continental après une saison parfaite au niveau national. Mais en face, l’AS Mangasport arrive avec l’étiquette d’équipe imbattue en championnat et compte bien défendre sa série d’invincibilité.
Un duel entre un triplé burkinabè et une invincibilité gabonaise : le ton est donné.
La rédaction