À l’approche du match du 9 septembre 2025 au Stade du 4-Août, comptant pour la 8ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (Zone Afrique), le duel entre le Burkina Faso et l’Égypte refait surface comme un classique africain chargé de souvenirs.

Depuis leur première opposition en 1973, les deux sélections se sont affrontées huit fois. Le constat est sans appel : l’Égypte mène avec six victoires et deux matchs nuls, tandis que le Burkina Faso attend toujours sa première victoire face aux Pharaons.

Au fil des décennies, les confrontations entre le Burkina Faso et l’Égypte ont été marquées par des épisodes à la fois douloureux et mémorables pour les Étalons. Tout commence en 1973, lorsque les Pharaons s’imposent 4-2 aux Jeux africains. Vingt-cinq ans plus tard, en 1998, c’est à Ouagadougou même, lors de la CAN organisée par le Burkina, que les Égyptiens brisent l’élan d’une équipe en pleine ascension avec une victoire 2-0 en quart de finale, avant de rééditer l’exploit en 2000 avec un succès 4-2.

La rivalité s’intensifie et prend une dimension presque mythique en 2017 au Gabon : les Burkinabè, portés par Aristide Bancé, arrachent un nul héroïque (1-1) en demi-finale de la CAN avant de céder aux tirs au but face à l’expérience des Pharaons. Plus récemment, lors des éliminatoires du Mondial 2026 en juin 2024, Mohamed Salah a encore fait la différence avec un doublé offrant la victoire 2-1 à l’Égypte. Des rendez-vous souvent cruels, mais qui ont forgé l’identité combative de la sélection burkinabè.

Un enjeu de qualification capital

Aujourd’hui, l’enjeu dépasse la simple rivalité sportive. L’Égypte domine le groupe avec 19 points, tandis que le Burkina Faso est 2ᵉ avec 14 points. Pour les Étalons, une victoire est impérative afin de rester dans la course aux meilleurs deuxièmes et continuer de rêver d’une qualification historique à la Coupe du monde.

Une rivalité identitaire

Au-delà des chiffres, chaque confrontation a renforcé l’identité combative des Étalons. Les défaites douloureuses mais honorables face à l’Égypte, notamment à domicile en 1998 et lors de la CAN 2017, ont forgé une génération de joueurs qui refusent d’abdiquer face aux géants du continent.

Ce mardi 9 septembre 2025 au Stade du 4-Août, c’est donc bien plus qu’un simple match : c’est une nouvelle page de cette histoire mouvementée que les Burkinabè espèrent réécrire, cette fois avec une victoire qui marquerait un tournant décisif.

La rédaction