6e Journée de Solidarité : la FAS au chevet des enfants démunis et des orphelins des FDS et VDP

Le Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané a été, ce dimanche 21 septembre 2025, le théâtre d’une grande mobilisation citoyenne. Pour la sixième année consécutive, l’Association Faso Action Solidarité (FAS) a tenu sa Journée de Solidarité, un rendez-vous désormais incontournable placé sous le signe de l’entraide et du soutien aux plus vulnérables.

6e édition de la Journée de Solidarité – Fadima Web TV

Cette édition a permis d’offrir des bourses scolaires et des kits éducatifs à plus de 300 enfants démunis et orphelins des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Derrière chaque sourire d’enfant se lisait la conviction que l’avenir peut encore s’éclairer, malgré les épreuves.

Pour le président de la FAS, Benjamin Marie-Pierre Bassolé, cette initiative est plus qu’un simple geste : c’est un devoir moral et citoyen. « Avec ce que nous traversons comme défi sécuritaire, nous avons jugé bon de contribuer au bien-être de la population », confie-t-il. Et d’ajouter : « Ces enfants, orphelins des forces combattantes tombées au front ainsi que des VDP, méritent d’être accompagnés. Ils ne sont pas seuls, nous sommes avec eux. »

Benjamin Marie-Pierre Bassolé, Président de l’association Faso Action Solidarité

Si l’objectif initial était d’aider 400 enfants, les moyens disponibles n’ont permis d’en accompagner qu’environ 300. Mais pour le président, le bilan reste largement positif. « Tous les enfants présents ont reçu leurs kits et nos invités ont vu le sérieux du travail que nous abattons », affirme-t-il avec optimisme, persuadé qu’avec le concours de tous, davantage d’enfants pourront être soutenus lors des prochaines éditions.

La FAS ne limite pas son engagement à cette seule journée. En août dernier, l’association a doté des personnes déplacées internes d’un forage de 5 000 litres grâce au soutien de la diaspora burkinabè aux États-Unis. Elle initie également des formations en activités génératrices de revenus pour les femmes, afin de leur permettre de soutenir la scolarité de leurs enfants.

La marraine de cette 6e édition, Adja Bonkoungou, a tenu à saluer la démarche. Pour elle, accompagner une telle initiative, c’est participer à la construction d’un avenir collectif plus solide. « Ce n’est pas seulement l’association qu’on aide, mais le bien-être de toute une population », a-t-elle déclaré, invitant autorités et citoyens à s’unir derrière ce type d’actions.

Adja Bonkoungou, guérisseuse et marraine de la 6e édition

L’édition 2025 a aussi ouvert une porte à l’autonomisation des femmes. Plus de 40 d’entre elles ont été formées à la confection de pagnes Koko Donda, un savoir-faire qui, au-delà de la tradition, devient un levier économique.

En clôturant cette 6e Journée de Solidarité, le président Bassolé a rappelé le sens de leur engagement : « Nous croyons, comme le dit notre slogan, que c’est ensemble que nous pouvons bâtir un Faso prospère. »

Eugène KAM